Maman pétille
5 Septembre 2019
Whaou ! Cela fait trois mois que je n’ai pas rédigé de billet pailleté. TROIS mois ! Une éternité, en fait ! Bavarde ? Moi ? A peine !
J’espère que vous avez au moins une bonne semaine devant vous, parce qu’on en a des choses à se raconter !!
Meuh nooooon, ne fuyez pas, je vais tâcher d’être claire et concise ! Si, si, ça m’arrive (parfois).
Allez zou, retour sur ces trois mois d’été chaud, show, chaud !
Le mois de juin a été globalement assez fidèle à… un mois de juin (il semblerait que quelques-uns de mes neurones aient grillé sous l’effet de la canicule - je vous prie de m’excuser).
En somme, un mois de juin, speed, ric-rac, éreintant, speed (encore, speed alors - la chanson c’est cadeau) où j’ai peaufiné ma technique en matière de procrastination et où ma réserve de sommeil s’est sacrément amoindrie. Quand je vous dis que le mois de juin est un mois de septembre, en plus… sournois (comprendre : le teint halé en moins et la fatigue en plus).
Un mois de juin qui a tout de même été ponctué par de beaux moments : nos premières séances d’aquaponey, une belle kermesse où nous avons échappé de justesse à la pluie, nos premières récoltes du jardin, mais aussi et surtout…
Une magnifique journée aux hippodromes de Lyon Parilly avec des amis.
Au programme : brunch gargantuesque et ultra kids-friendly au pied des courses hippiques, tours en voiture suiveuse, visite des coulisses, balades à poney, structures gonflables, et tout un tas d’autres activités. Nous nous sommes régalés au sens propre comme au figuré et croyez-moi, le retour en voiture a été très très trèèèèèèès calme !
Des exploits sportifs. Après quelques heures d’entrainement et plusieurs journées d’hésitation, Cracotte s’est décidée à ôter les petites roulettes de son vélo. Et mon coeur a chaviré. Rendez-moi mon bébééééééé !
Une adotpion, ou plutôt devrais-je dire, une double adoption… Et oui, on ne fait jamais les choses à moitié (gloups). Vendredi 21 juin à 16h16 (c’est précis), notre famille s’est agrandie.
Pousse’un et pouss’deux - aka Carmela et Rosalie, deux charmants petits poussins nous ont rejoint.
Aux dernières nouvelles Carmela serait rebaptisée (oui… éE, it’s a girl - mes respectueuses salutations chers voisins) Roussette. Une question de légitimité. Ou de couleurs. Le juge des basses-cours familiales semble accepter la requête.
Si avec ça, elle ne souffre pas d’un trouble de la personnalité, je lui tire mon chapeau.
Et puis, on a finalement déclaré forfait à la veille de l’épreuve du sprint final. Ouais bon ok, on a fui lâchement, en écourtant l’année de deux énormes petites semaines. Et comme toujours, lorsque nous sommes à bout de souffle, c’est en Camargue que nous avons trouvé refuge.
Le hasard faisant plutôt bien les choses, cette échappée nous a aussi permis d’esquiver la fournaise grenobloise pendant une dizaine de jours et ça, c’était du vin béni (oups).
Et puis juillet… en juillet…
Faut-il vraiment se souvenir ?
Se souvenir qu’un « simple » rendez-vous d’urgence chez l’ophtalmo a laissé place à un chaos (et un KO… aussi) ?
Une bactérie. Un pronostic visuel engagé.
Une foutue bactérie. Presque 8 semaines de traitement (et plus, si il y a affinités, de son côté hein, moi je m'en serais bien passé...).
Et puis, on s’est dit que visiter le service ophtalmo du CHU tous les deux jours c’était finalement assez léger comme programme estival. Une petite visite en pédiatrie devrait un peu pimenter la sauce ! Va pour une visite aux urgences pédiatriques et une leçon de couture…
Une danse endiablée avec sa soeur, un tapis, une table basse (ronde... cherchez l'erreur), les dés étaient joués, 4 points de suture pour ma petite Paupiette…
Et si on en rajoutait une couche ? Et ça continue encore et encore ce n’est que le début d’accord…
En plein travaux (encore eux), crac (vous avez même droit aux bruitages), l’HommCostaud s’est retrouvé bloqué du dos et puis, je vous épargne ma brûlure avec l’appareil à panini, les 3 assiettes cassées, la panne de lave-vaisselle, vous êtes certains de vouloir continuer ?
Ce mois de juillet a t-il réellement existé ?
Qu’importe.
Puisqu’il a laissé place à un joli mois d’août.
Un mois d’août fait de belles escapades en famille, à deux, à trois, à quatre ou à cinq (non, non, ne vous emballez pas, je vous parle bien là de notre chère et tendre Bernadette, ne faites pas de plans sur la comète). Maisons perchées, serres botaniques, animaux de la savane, … et le bouquet final… ces quelques jours aux abords du lac de Serre-Ponçon à la découverte d’impressionnants camaïeux de vert, de bleu, de cascades cachées, de chemins escarpés et de panoramas à couper le souffle.
On ne pouvait pas espérer mieux pour clôturer cet été empli d(e) (mes-)aventures, mais aussi et surtout d’amour et de douceur.
Et là, maintenant, tout de suite, c’est tout ce dont j’ai envie de retenir.
Alors bye-bye été, et bienvenue à toi joli mois de septembre… avec ton habituelle avalanche d’anniversaires et ta promesse de beaux moments festifs et ô combien précieux…