Maman pétille
18 Juin 2020
J’me présente, je m’appelle Henry… Ah non mince, celui-là est déjà pris !
Vous l’aurez compris, c’est bel et bien de prénom que nous allons parler aujourd’hui.
Prénom coup de coeur, prénom hérité, choix par signification,… Choisir un prénom, que dis-je ? Choisir LE prénom que portera notre enfant… pourquoi est-ce si compliqué ?
Pour certains, c’est un exercice aisé. Je voue une admiration sans fin à ces couples qui savent précisément quel prénom portera leur enfant à naitre (ou même parfois à concevoir) (si, si, je vous assure, c’est possible).
Pour d’autres, ce n’est pas le cas.
Et nous faisons partie de ceux-là. Dingue, n’est-ce pas !
Non pas que nous ne sommes pas inspirés, loin de là. Mais selon nous, il s’agit d’une décision complexe qui comprend différents facteurs à intégrer (#PourquoiFaireSimpleQuandOnPeutFaireCompliqué).
Déjouer les associations douteuses avec le nom de famille, éviter les doublons (et fichtre que c’est compliqué quand la famille est nombreuse), s’accorder avec sa moitié, trouver une cohésion dans la fratrie à l’image de Pif, Paf et Pouf, de Riri, Fifi et Loulou (ah si seulement c’était si facile !).
Faut dire que nous ne sommes pas vraiment organisés et nous n’avons jamais lu ces fameux « guides des prénoms ». Nous avions bien tenté un truc pour Cracotte… La méthode « chacun fait sa liste et on piochera le prénom commun ». Erreur de débutants. Les prénoms que nous avions choisi étaient quelque peu différents pour ne pas dire diamétralement opposés.
Et puis, par chance, et sans grande discussion suite à la découverte de nos sélections respectives, nous sommes rapidement tombés d’accord.
Mais qui a dit que c’était compliqué de choisir un prénom ?? ^^
Blague à part, nous étions tout de même bien loin de l’évidence.
Pour Paupiette, c’était différent.
Il y a eu de longues heures de « négociations », des notes, des ratures, des rires, des hésitations et même un revirement de situation !
Au départ, j’avais dressé une liste de prénoms longue comme mes deux bras réunis. L’Homme m’en avait suggéré un, un seul, que j’appréciais, mais je ne sais pas, ça ne m’allait pas. Esprit de contradiction, bonjour ! Malgré les très longues discussions, les « et celui là t’aimes pas ? », ça ne venait pas.
Et puis quelques jours avant le terme de la grossesse, nous nous sommes quand même décidés (il était temps vous me direz). C’était sans compter sur les nuits écourtées, ma tendance à trop cogiter… PAF ! Quelques heures avant « THE » rencontre (Paupiette est née par césarienne… une intervention programmée la veille pour le lendemain), en pleine nuit, tout a basculé. J’étais bien tentée de réveiller l’Homme pour lui en toucher un mot, mais je me suis ravisée. Erm, erm, tiens, tiens…
Le lendemain, au petit-déjeuner, je lui annonçais qu’en réalité il avait raison, Paupiette portera le prénom qu’il m’avait suggéré, quelques mois auparavant ! Et après coup, qu’est-ce qu’elle le porte bien !
On ne dirait peut-être pas comme ça mais bien qu’il ne soit pas simple, c’est un « exercice » que je trouve passionnant. L’étendue des possibles, le privilège de l’information.
Et pour l’asticot alors ?
J’aime les prénoms anciens. Les prénoms « forts » et rares. Je n’aime pas pour autant les prénoms inventés.
On a commencé à en parler entre la poire et le fromage samedi dernier avec l’homme, mais pour autant, rien n’est acté.
J’ai tenté de demander aux grandes soeurs leurs avis… A un ou deux mots près, voilà ce que ça a donné :
« Et comment est-ce qu’on va l’appeler votre petit frère les filles ? »
L’une a répondu « bébé » avant de repartir s’afférer dans la terre et l’autre a rétorqué un « j’sais pas moi j’vais réfléchir, on a qu’à l’appeler Nono et puis voilà ».
Bref, ce n’est pas gagné !
Et puis une fois le sacro-saint prénom trouvé, vient la question de le communiquer, ou non, à nos proches avant la naissance…
De notre côté, nous avons pris le parti de ne pas leur dire. C’était (et ce sera) notre petit secret, un mystère précieusement gardé et peut-être aussi une façon de le (se) préserver des remarques qui peuvent s’avérer blessantes (même si ce n’est pas leur but premier).
Une sacrée aventure cette quête du prénom, pas vrai !?
Pour la petite anecdote, le prénom que je porte a été choisi par mes grandes soeurs en référence à une célèbre série télévisée américaine des années 80… « Pour l’amour du risque », vous connaissez ? Je vous laisse donc deviner comment je me serais appelée si j’étais un garçon ! Facile.
Quoi qu’il en soit, que ce soit, Henry, Lolita ou Andy, derrière chaque prénom se cache une histoire, un passé, et assurément beaucoup d’amour…
Et chez vous, comment ça s’est passé ?
Etait-ce un exercice simple ou compliqué de choisir le prénom de vos bambins ?