Maman pétille
4 Septembre 2020
Début juin, voilà où nous nous étions arrêtés. Il me reste donc que 3 mois à rattraper ! Facile, cette fois… quoique, peut-être pas tant que ça.
C’est qu’il s’en est passé des choses, en 3 mois.
Alors, on y va ?
1 km à pied, ça use, ça use, 1 km à pied, ça use les souliers… et tous les autres aussi !
Incontestablement, durant ces 3 mois d’été nous avons beaucoup, beaucoup marché, en Chartreuse (Monastère de la Grande Chartreuse, …), dans les « Terres froides » (réserve naturelle du Jardin de Tourbière), … à la découverte d’endroits aussi magiques que mystérieux. On en a pris plein les yeux. On s’est même improvisés chasseurs de cascades ! Cascades d’Alloix (Chartreuse), Gorges d’Omblèze (Vercors Drômois), Cascade de la « Pisse-crotte » (euh… Pisserote, pardon) (Charteuse), nous avons multiplié les découvertes de petits paradis pourtant si près mais jusqu’alors ignorés… Eau crystalline, baignade vivifiante et pique-nique improvisé face à ces paysages qui nous ont laissé sans voix, tel était le programme de nos journées.
Et à chaque fois, l’homme et moi sommes restés bouches bées face aux progrès et à l’intérêt de nos mini randonneuses.
Paupiette nous a par exemple bluffé en réalisant quasi 3km de montée... en courant, et nos dernières sorties se sont faites sans « porte-bébé ».
Cracotte quant à elle, nous a étonné par son engouement. Chaque semaine, on ne pouvait échapper au fameux « On va randonner où ce week-end ? ». Je vous laisse imaginer sa déception lorsqu’il a fallu raisonnablement lever le pied, pour nous protéger l’asticot et moi, à l’aube de mon 8ème mois de grossesse.
Déception partagée, mais j’y suis arrivée. Moi qui ne fonctionne qu’au mental en temps normal, j’ai enfin réussi à écouter mon corps, et là clairement, il me faisait comprendre qu’il était temps de se calmer ! Je garde toutefois un merveilleux souvenir de ces randonnées en mode « deux en un », de ces regards bloqués sur mon bidou lors de nos dernières échappées, ceux qui m’ont autant agacée que fait rigoler, je dois l’avouer !
L’école à la maison
Ca parait vieux comme ça mais début juin, nous en étions là.
Et croyez-moi, il y en a une qui a sacrement pris goût à ce mode de fonctionnement... Des pauses déjeuner qui s’étirent, pas d’apprentissages formels le mercredi,… J’avoue que cela m’a aussi offert une certaine flexibilité mais en contrepartie pas mal de travail de préparation, en amont !
Quoi qu’il en soit, nous avions fini par trouver notre rythme de croisière alors quand début juin, les écoles ont de nouveau ouvert leurs portes de façon généralisée et bien nous avons décidé ensemble, de ne pas modifier nos plans et de poursuivre sur cette lancée jusqu'aux vacances d’été… enfin, pas tout à fait !
Oui, parce qu’à l’heure où la plupart des écoliers reprenaient le chemin de l’école, nous c’est un autre « retour » que nous nous apprêtions à réaliser. Un retour auprès des lagunes, de l’air iodée, des paysages sauvages, dispersés entre mer et étangs, des flamants roses et des chevaux.
C’est en Camargue que nous sommes allés nous ressourcer, tous les 4, fin juin, un peu vidés par ce début d’année un brin particulier. Se retrouver, oublier le temps et profiter de l’instant, tel était notre objectif. Et puis on n’a pas pu s’empêcher de barouder, vous commencez à nous connaitre pas vrai ?
D’ailleurs, cela me fait penser qu’il faut que j’arrive à rédiger un petit article sur nos coups de coeur camarguais ! Depuis le temps que je vous parle de ce petit paradis préservé. Promis, je vais essayer d’y penser.
Savez-vous planter les choux, à la mode, à la mode, … à la mode de chez nous !
Non ce n’est pas de choux que nous allons parler mais bel et bien de potager. Celui-ci nous occupe une bonne partie de l’été. Entretenir, cueillir, transformer, faire des réserves pour l’hiver, déguster… si, si, ça aussi ça demande du temps et de l’énergie ^^
Bref, cette année encore, nous pouvons être fiers de ce que nous avons fait (surtout l’homme en vrai) : préparation des semis, désherbage, … et pourtant ce n’était pas gagné. L’afflux de précipitations juste avant l’été nous a bien fait croire que notre récolte allait être saccagée… et puis non, tout compte fait !
Nos réserves ont bien été renflouées : une dizaine de litres de coulis de tomates, 12 pots de haricots verts, autant de ratatouille, de courgettes et si on ajoute à cela, une bonne dizaine de bocaux de cornichons au vinaigre, notre stock de ketchup, de pesto et de concentré de tomates pour l’année, je pense que l’on peut dire que l’on a bien bossé !
Une histoire de trône !
J’allais presque l’oublier et pourtant elle est encore tellement d’actualité… depuis mi-mai, Paupiette s’est lancée dans cette « superbe » aventure qu’est l’apprentissage de la propreté. Croyez-moi je ne m’attendais pas à autant galérer ! Ouais parce qu’il faut dire qu’avec Cracotte, en quasiment 1 semaine, l’affaire était dans le sac (ou dans le chiotte) (c’est peut-être plus adapté). A partir du moment où elle avait décidé qu’elle ne voulait plus de couche, elle est devenue propre nuit et jour, d’un coup de baguette magique (ou presque). Du coup, pour Paupiette je partais gonflée à bloc lorsqu’elle nous a demandé la « ulotte » pour la première fois… Haha la bonne blague ! Presque 4 mois après c’est toujours aussi compliqué. J’ai bien pensé qu’elle n’était pas prête, en lui proposant à plusieurs reprises de mettre une couche (-culotte). Mais elle semble déterminée de son côté. La couche c’est pour le dodo. Point. Barre. Bon bein là, maintenant, tout de suite, moi je me sens moins bien barrée pour ne pas dire totalement démunie. J’en ai touché un mot au pédiatre, mais ses « non conseils » ne m’ont pas avancée ! Allez, on va y arriver pas vrai ?
Des bricoles par ci par là.
Et oui, on a aussi pas mal bricolé. Sur la table du salon déjà. Entre deux ploufs dans la piscine, il fallait bien songer à écouler notre stock de coquillages ramené.
Et puis dans la maison, aussi. Paupiette a désormais une vraie chambre de « gouande » dont elle est très fière, et une 4 ème chambre a été créée. Yes, we dit it !
Un asticot à point s’il vous plait !
(Vous ne pensiez tout de même pas que je n’allais pas vous en parler ??).
On y est. Dans quelques jours, je pourrai enfin renifler son petit cou tout doux. Mon beau bébé inespéré. Oui beau, comme BEAU (il semble exploser les courbes depuis le début) (et ne jamais cesser de bouger) (ça promet). Que ces 9 mois (pas tout à fait) sont vite passés. Entre nostalgie et excitation, j’ai l’impression d’être embarquée dans un véritable grand-huit émotionnel. J’ai hâte de le rencontrer, et paradoxalement, même si ces derniers jours n’ont pas été simples physiquement parlant (entre contractions, maux de tête, retard de sommeil accumulé, nausées et jambes hyper gonflées), je ne serais pas contre un peu de rab (qui a dit que j’étais folle ?? ^^).
Et puis la rentrée.
Je déborde un peu, c’est vrai. Ce billet n’était censé parler que de notre été… Bon tant pis, je ne suis plus à une centaine de mots près ! Mardi, Cracotte a bel et bien fait sa rentrée… à l’école. Un choix qui n’a pas été évident. Pour rappel, nous envisagions l’IEF comme solution aux difficultés rencontrées au cours de ses trois premières années de scolarité… Cette décision, c’est nous qui l’avons prise, l’Homme et moi. Enfin, plus moi en réalité. Cracotte elle, aurait volontiers rempilé.
J’ai pris peur.
L’arrivée de l’asticot, l’ouragan Paupiette à tenter de canaliser et une si importante année de CP à préparer… Est-ce que j’allais arriver à tout gérer ? Comment être sûre qu’elle progresserait suffisamment ? Etait-ce vraiment l’unique solution ? Alors voilà, c’est les idées encore un bien confuses que nous avons tranché… même si au fond de moi je sais que rien n’est encore fixé. Cela a au moins le mérite de me rassurer… un peu.
Allez, je m’arrête là pour aujourd’hui ! On se donne RDV dans un mois à peu près, pour la suite de nos folles aventures… Plus tellement bronzés mais bel et bien au complet… Vous êtes prêts ?
Et vous qu’avez-vous envie de retenir de votre été ?